D’une exceptionnelle diversité, la forêt française compte 138 essences d’arbres en métropole et plus de 1 000 dans les départements et régions d’outre-mer.
Elle couvre 17,5 millions d’hectares en métropole (près du tiers du territoire), en constante augmentation depuis 1985.
Nécessaire au renouvellement de la forêt, la récolte de bois représente chaque année environ 67 % de la production de la forêt française.
Essentielle à la trajectoire nationale vers la neutralité carbone et dans la lutte contre le réchauffement climatique, la forêt est pourtant l’un des premiers écosystèmes à en subir les effets. Conditions plus favorables aux incendies, stress hydrique des arbres occasionné par les sécheresses, développement de champignons et, depuis 2019, dommages importants provoqués par la perturbation des cycles de vie des insectes ravageurs, notamment les scolytes : en 10 ans, le taux de mortalité des arbres a doublé.
Utiliser les bois de crise, une nécessité et un acte citoyen pour préserver la forêt
Une gestion durable des forêts doit permettre d’assurer son renouvellement. Il est donc nécessaire d’extraire au plus vite les arbres infectés par des insectes comme les scolytes pour éviter la propagation de l’épidémie et régénérer les parcelles atteintes en replantant.
Ces "bois de crise", récoltés dans l’urgence, forment une ressource précieuse pour répondre aux enjeux de stockage du carbone et enrichir l’offre de bois français. Prélevés rapidement, séchés et usinés dans les règles de l’art, ils conservent toutes leurs qualités d’usage et ne se distinguent que par leur esthétique. Dans certaines situations de crise, ils représentent des volumes conséquents, qu’il est important d’utiliser en profitant de leurs propriétés mécaniques.
Découvrez toutes les informations utiles dans cette brochure de 8 pages réalisée à l’initiative de l’UICB et de la FNB, avec le soutien du CODIFAB et de FBF, et en partenariat avec l’AF-UIPP, la CAPEB, l’UFME, l’UIPC et l’UMB-FFB.