La mise en oeuvre systématique d’une membrane pare-vapeur sur une paroi intérieure n’est que faussement sécuritaire : en effet, en fonction du sens du flux de vapeur, potentiellement aléatoire dans le cas d’un séparatif entre deux unités de vie, le fait d’avoir sur les faces opposées de la paroi des barrières à la vapeur d’eau avec des valeurs Sd relativement élevées peut grandement limiter la capacité d’auto-assèchement de la paroi.
La présente étude, réalisée par FCBA et financée par le CODIFAB, a permis de fiabiliser les prescriptions de conception d’un point de vue hygrothermique pour les parois verticales intérieures.
Il apparait que la mise en oeuvre d’un pare-vapeur souple systématique sur les deux faces de la paroi n’est pas nécessaire dès lors que la paroi est symétrique : de par leur composition, avec la présence des voiles de contreventement pour les parois à ossature bois et du panneau CLT lui-même pour les parois à base de CLT, les barrières à la diffusion de vapeur d’eau ainsi constituées sont suffisantes pour éviter tout risque de condensation ou d’humidification anormale des composants des parois séparatives entre logements.
Les résultats de cette étude seront valorisables directement lors des travaux de révision du NF DTU 31.2 et de rédaction du prDTU CLT.