Illustration : FCBA, guide de conception - durabilité biologique des menuiseries extérieures en bois (décembre 2014)
Alors que les essences de bois tropicales restent encore majoritaires pour la fabrication française de menuiseries extérieures en bois (58 % selon enquête BATIETUDE de 2012), leur utilisation a baissé au profit des essences européennes et notamment des résineux (27% de résineux en 2012 contre 9% en 2006) tels que le pin sylvestre, pin maritime et mélèze. Qu’elles soient naturellement durables ou non, des essences tropicales utilisées depuis plus de 30 ans voient leur attrait ou disponibilité fortement diminuer, voire disparaitre, principalement sous l’effet des aspects environnementaux et de baisse de la ressource. Par ailleurs, d’autres contraintes portant sur l’isolation thermique, la finition lasure ou peinture et la compétitivité demandent aux acteurs du secteur de la menuiserie bois de s’adapter en identifiant des solutions alternatives :
- une des solutions consiste à découvrir de nouvelles essences durables (voir par exemple l'étude sur l'Izombé)
- une seconde solution est de développer la préservation et la durabilité conférée sur d'autres essences,
Le but de ce guide est de présenter une troisième solution :
- définir des principes de conception et mise en oeuvre dans l’ouvrage permettant d'utiliser des essences (tropicales ou indigènes) de durabilité (naturelle ou conférée) moindre, tout en satisfaisant à la longévité du bois de 30 ans minimum visée pour la menuiserie extérieure.