Parmi les solutions constructives permettant d’intégrer efficacement les matériaux biosourcés dans la construction, l’utilisation de planchers bois-béton collaborant s’est assez répandue. Si les problématiques de résistance à court et long terme sont plutôt maîtrisées aujourd’hui, c’est moins le cas des méthodes de conception pour évaluer le confort vibratoire ressenti par les occupants. Dans ce domaine, des travaux ont montré de gros écarts d’estimation des paramètres dynamiques entre les essais en laboratoire et les mesures in-situ, principalement du fait de la difficulté à reproduire en laboratoire les conditions limites réelles (semi-rigidités des appuis, cloisons et autres effets du second œuvre).
L’objectif du projet était de comparer l’approche analytique (notamment la méthode proposée dans les Eurocodes), l’approche expérimentale (en laboratoire et in-situ) et l’approche numérique afin de quantifier les impacts des conditions limites réelles sur le comportement dynamique d’un plancher mixte bois-béton.
Les résultats de cette thèse, réalisée par l'ESB et financée par le CODIFAB, montrent que, si l’approche analytique donne des résultats pertinents pour des situations de laboratoire avec des conditions d’appuis simples, une approche numérique plus fine doit être utilisée pour mieux concevoir les planchers en conditions réelles.
Deux complexes de plancher ont été étudiés dans le cadre de ce projet :
- un plancher Panobloc-béton avec assemblage collé et
- un plancher en solivage bois et béton connecté via des connecteurs SFS.
Pour les deux types de planchers, des échantillons ont été réalisés pour les essais en laboratoire et des bâtiments avec le même type de planchers ont pu être utilisés pour les mesures in-situ.
Pour en savoir plus, vous pouvez contacter francesca.lanata@esb-campus.fr